Les OFF

Rencontres apéritives

Nouveauté de cette édition : les rencontres professionnelles de la « Place de Marché » furent des moments de partage, conviviaux et informels,  permettant de découvrir des outils et des retours d’expériences, complémentaires à ceux abordés en plénières ou en ateliers.

LE PROGRAMME DÉTAILLÉ DE CES RENCONTRES APÉRITIVES :

Ces rencontres apéritives "Place de Marché" ont eu lieu au bar-restaurant A Noste, à Mimizan plage, face à l'océan.Lien externe 

Visite des sites industriels

Les participants ont pu découvrir quelques projets industriels inscrits dans la démarche TEPos.

FP Bois


Crédit photo : FP BOIS

La fabrication du parquet et du lambris

Le pin maritime est largement apprécié pour ses qualités mécaniques et esthétiques. Il est commercialisé sous l’appellation PIN DES LANDES.

Enracinée depuis les années 50 à Mimizan, la société FP Bois regroupe et exploite 5 sites industriels.

FP Bois est aujourd’hui leader national du lambris haut de gamme en Europe.

L’activité principale est la fabrication de parquets et lambris principalement à partir de Pin Maritime (marque VERNILAND en lambris vernis).

Cette fabrication suit plusieurs étapes : Sciage, Séchage, Délignage, Coupage, Aboutage, Rabotage, vernissage).

Sur le site, une chaudière biomasse utilise 10 tonnes  de déchets de bois par heure (soit 30000 t brûlés chaque année)  pour produire de la vapeur permettant de sécher 70000m3 de bois.

Cette chaudière fournit  aussi l'énergie nécessaire à l’alimentation du séchage de l’unité de vernissage.

Déchets biomasse : écorces, copeaux, plaquettes vertes et sèches sciures.

COMMUNE DE MEZOS


Crédit Photo : Commune de Mézos

Le chauffage collectif

La commune de MEZOS  était confrontée à une situation énergétique défavorable, à double titre :

  • Des bâtiments communaux de construction ancienne, peu ou mal isolés,
  • Une facture énergétique en augmentation constante et intégralement exposée au risque de dérive inéluctable des prix de l’électricité et des énergies fossiles.

Face à ces enjeux, la commune a, d’une part, engagé un programme pluriannuel de rénovation des bâtiments et d’amélioration de leur performance énergétique et, d’autre part, a étudié le recours à une énergie renouvelable pour assurer le chauffage de ces bâtiments. 

La solution technique retenue repose sur un réseau de chaleur de dimension raisonnable (315 ml) desservant dix bâtiments communaux situés dans un périmètre restreint autour de la mairie et des écoles.

Ce réseau de chaleur est alimenté par une chaufferie centrale au bois déchiqueté issu de la forêt communale. La chaufferie consomme 150 tonnes par an de bois de première éclaircie, ce qui représente 10 % du volume de première éclaircie résultant de l’exploitation normale de la forêt.  

SIVOM DES CANTONS DU PAYS DE BORN


Groupe Tiru

Unité de traitement et de valorisation des déchets ménagers

L’unité de valorisation énergétique des déchets de Pontenx-les-Forges a été mise en service, en 1996, par CYCLERGIE, exploitant historique.

L’incinération avec valorisation énergétique s’intègre dans le processus multi-filières de gestion des déchets choisi par le SIVOM. Différents modes de traitement et de valorisation se complètent en vue d’une optimisation écologique et économique :

  • La valorisation énergétique : l’énergie libérée lors de l’incinération des déchets est transformée en électricité et vendue au réseau EDF,
  • La valorisation matière : environ 4/5 des résidus solides sont utilisés sous forme de sous-couches routières, et l’essentiel des ferrailles et autres métaux issus des déchets sont récupérés et recyclés.
  • L’utilisation des déchets comme combustible permet de réduire sensiblement le recours aux matières premières, et notamment aux combustibles fossiles

CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE PONTENX LES FORGES


Crédit photo : OIT Mimizan

Rénovation de la micro centrale hydro électrique des Forges.

Le Groupement Forestier de la Compagnie des Landes possède un petit étang artificiel sur la commune de Pontenx-les-Forges dans les Landes, sur lequel se trouve un barrage qui autrefois, alimentait les anciennes forges.

Dans le cadre de sa politique de développement durable, le Groupement Forestier de la Compagnie des Landes a souhaité remettre en fonctionnement ce barrage et la microcentrale hydro-électrique associé, afin de contribuer à la production d’énergie renouvelable décentralisée.

 Les études ont été menées au cours des années 2000, et après travaux d’aménagements du site et achat de la nouvelle turbine, la centrale a recommencé à fonctionner en février 2010.

Sa production est, en 2013, de 380 000 KWh, entièrement vendue sur le réseau électrique.

SCIERIE ARCHIMBAUD


Crédit photo : OIT Mimizan

Le granule bois, une solution pérenne

Le Groupe Archimbaud a toujours été en constante recherche d’optimisation de ses produits connexes : copeaux, sciures, plaquettes et écorces.

En 2007, création de la première unité industrielle qui permet d’absorber une partie de ces matières pour fabriquer des granulés de bois qui sont ensuite commercialisés auprès des collectivités et des particuliers pour alimenter les chaudières, poêles, foyers fermés ou inserts. La société Archimbaud vient de construire une nouvelle unité de production sur son site de Labouheyre, qui lui permet de produire 100.000 tonnes de pellets (combustible issu du compactage des sous-produits de la première transformation du bois comme la sciure de résineux ou de feuillus qui est affinée, séchée puis fortement compressée sans colle ni additif).

En fin de chaine, les résidus des produits connexes sont utilisés dans des centrales à biomasse pour produire de l’électricité et de la chaleur. Le groupe Archimbaud exploite également  les surfaces de toit de ses nouveaux bâtiments pour produire de l’énergie électrique à destination du réseaux ; visant à terme l’autosuffisance en énergie électrique sur leurs sites de production.

VERMILION ENERGIE Inc./TOM D’AQUI


Crédit photo : Tom d’Aqui

Un partenariat écologique...

La société Tom d’Aqui s’implante en 2009, à Parentis en Born, elle est spécialisée dans la production de tomates sous serres. En 2012, l’exploitation couvre 10 hectares, d’un seul tenant, et emploie 150 personnes et produit 3000 tonnes de tomates par an.

Le site de Parentis en Born conduit sa production à l’image du réseau Rougeline : Propre, Durable et Responsable.

Dans ce schéma, Tom d’Aqui n’utilise pas d’énergie fossile, met en place des supports de culture organiques, donc recyclables, applique le « zéro pesticide » à travers la pratique de la protection biologique intégrée, mais également le « zéro déchet » dans l’environnement, tout est recyclé !

Afin de satisfaire les besoins des plantes, la serre est chauffée. Tom d’Aqui a passé un accord partenarial sur 25 ans avec la société pétrolière voisine, Vermilion REP, qui soutient les projets de la collectivité locale.

De l’exploitation des puits de pétrole de Parentis sont issus à la fois de l’eau, du gaz et de l’huile (pétrole brut). L’énergie calorifique issue de l’eau de production (60°C) est récupérée à l’aide d’un échangeur thermique et alimente les circuits de chauffage de la serre. Ce système, assimilé à la géothermie, permet de chauffer la serre sans émissions de carbone, qui constitue un élément clé de la certification de l’entreprise au titre « d’éco-serre ». Tom d’Aqui utilise également 1300 m² de panneaux solaires qui lui permettent de réduire davantage sa consommation d’énergie, de recycler intégralement la totalité de l’eau utilisée dans le cadre de la culture des tomates.

Ainsi, une énergie thermique disponible et non utilisée auparavant est valorisée, et les plantes sont chauffées grâce à une technologie performante.